Jean-Philippe Stijns (BEI) : « L’intensification de la concurrence a poussé les banques à prendre plus de risques »
Si la bancarisation des individus et les prêts aux PME augmentent sur le continent, le dernier rapport de la Banque européenne d’investissement constate aussi un tassement du crédit accordé au secteur privé.
![Jean-Philippe Stijns (BEI) © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/11/27/jean-philippe-stijns-1-e1543338518955.jpg)
Jean-Philippe Stijns (BEI) © DR
Économiste senior à la Banque européenne d’investissement, Jean-Philippe Stijns est l’un des auteurs du nouveau rapport sur le secteur bancaire en Afrique, De l’inclusion financière à la stabilité financière, publié fin novembre. Il a accepté d’en discuter les principales conclusions avec Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Le rapport 2018 de la BEI sur le secteur bancaire africain pointe une « interruption du processus d’approfondissement financier » au sud du Sahara. De quoi s’agit-il ?
Jean-Philippe Stijns : Il s’agit du tassement du crédit accordé au secteur privé, en proportion du produit intérieur brut (PIB). Certes, tous les pays et tous les marchés africains ne sont pas affectés de la même manière, mais dans l’ensemble, la valeur médiane n’a pas bougé depuis 2016 et c’est ce qui nous inquiète.
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