[Tribune] Pourquoi la cybercensure est vouée à l’échec

À moins de construire une muraille en ligne, contrôler l’information dans les États africains créera plus de problèmes que cela n’en résoudra, et plus de pertes que de profits, selon Julie Owono.

Un homme surfe sur internet dans un cyber-café de Cotonou, au Bénin, le 24 février 2016. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Un homme surfe sur internet dans un cyber-café de Cotonou, au Bénin, le 24 février 2016. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

L’avocate camerounaise Julie Owono, directrice exécutive de l’ONG Internet sans frontières. © Alexandre Gouzou pour JA
  • Julie Owono

    Directrice exécutive d’Internet sans frontières, chercheuse au Berkman Klein Center for Internet and Society de l’Université d’Harvard (États-Unis).

Publié le 4 décembre 2018 Lecture : 4 minutes.

Bonne nouvelle : en 2018, internet s’est développé rapidement en Afrique, accompagné par son lot de progrès et d’avancées. Les utilisateurs du continent approuvent entre autres son rôle en matière d’éducation et d’accès à l’information et son impact sur l’économie.

Mais, paradoxalement, cette année a aussi été la pire sur le plan des droits et libertés numériques. Selon le dernier rapport Freedom on the Net, réalisé par l’ONG Freedom House et intitulé « La montée de l’autoritarisme numérique », l’Afrique du Sud est le seul pays africain – sur 16 évalués – où internet est libre.

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