Grande braderie
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La consternation règne dans les milieux bancaires de la zone franc depuis que se confirme la perspective d’une cession de gré à gré de la BIAO-CI (Banque internationale pour l’Afrique occidentale-Côte d’Ivoire), filiale de la Belgolaise depuis 1999. Première cause d’étonnement : l’arrangement trouvé entre le groupe belgo-néerlandais Fortis – qui cherche à se séparer des activités africaines de la Belgolaise depuis un an – et un attelage composé du groupe Nouvelle Société interafricaine d’assurance (NSIA, privé) et de la Caisse nationale de prévoyance sociale, en proie à de graves difficultés financières. Les professionnels estiment en outre qu’à 8 milliards de F CFA (12 millions d’euros), l’ex-troisième banque de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est tout simplement bradée. En 1999, la Belgolaise avait déboursé 14 milliards de F CFA pour en prendre le contrôle, 20 % du capital restant à l’État ivoirien. Pour être définitive, la transaction – qui prend toutes les allures d’une renationalisation – doit être encore validée par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
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