Craintes de fraudes
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Si, officiellement, le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Sylvain Nouwatin, en « appelle à la sagesse des candidats afin d’assurer des élections justes, libres et transparentes », lors du premier tour du scrutin présidentiel béninois le 5 mars, ses proches expriment de fortes inquiétudes. Plusieurs appareils politiques ont lancé la « machine à fraude », affirme un membre de la Commission. « Certains candidats, qui n’ont aucune chance d’aller au second tour, se préparent à envoyer des badauds dans la rue pour semer la pagaille », redoute Martin Assogba, président de l’Association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer). « Je ne crois pas au désordre, mais il est sûr que plusieurs candidats infiltrés par le pouvoir sont uniquement là pour émietter les voix et décrédibiliser le scrutin », estime pour sa part Roger Gbégnonvi, membre de l’ONG Transparency International.
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