Tunisie : « La justice transitionnelle n’a pas été pensée dans une logique de réconciliation »
Au centre des tourments de la classe politique et des Tunisiens, l’instance de justice transitionnelle divise depuis sa création. La juriste spécialisée Céline Bardet analyse pour Jeune Afrique les raisons de ces divergences d’opinion.
![Audience publique de l’Instance vérité et dignité à Tunis, le 14 janvier 2017. © Capture d’écran/Instance Vérité Dignité/YouTube](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/01/16/ivd-1-e1517992090677.png)
Audience publique de l’Instance vérité et dignité à Tunis, le 14 janvier 2017. © Capture d’écran/Instance Vérité Dignité/YouTube
L’instance vérité et dignité (IVD), établie par la loi tunisienne du 23 décembre 2013 et officiellement lancée le 9 juin 2014, a depuis été à l’origine de nombreuses polémiques dans le pays. C’est d’abord la personnalité de sa présidente, Sihem Bensedrine, qui a dérangé certains acteurs de la vie publique, car jugée trop proche des islamistes. La crise de légitimité de l’instance s’est ensuite envenimée lorsque le mandat de cette dernière a touché à sa fin en mai 2018. Son renouvellement n’a pas été validé par l’Assemblée, mais l’IVD continue tout de même à exercer.
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