Migrations : la bataille des extrêmes droites européennes contre le Pacte de Marrakech
Plusieurs États européens gouvernés par des tendances dures de la droite ont annoncé leur retrait du pacte onusien sur les migrations, qui doit être adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre prochains. Dans les autres pays, la droite radicale tentent d’influencer les opinions publiques.
![Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national français, en février 2017 à Nantes (ouest de la France). © David Vincent/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/03/09/sipa_ap22021573_000012.jpg)
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national français, en février 2017 à Nantes (ouest de la France). © David Vincent/AP/SIPA
Inscrit sur le pupitre, le thème de la conférence donne le « la » : « Le pacte de Marrakech : la boîte de Pandore de la submersion migratoire ». À la tribune, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, première force de la droite populiste française, déroule son argumentaire.
Dans son viseur, le pacte de l’ONU qui doit être adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre. Sur une trentaine de pages, ce dernier texte, discuté à New York en 2017, propose 23 « objectifs » censés permettre aux États de conjuguer leurs efforts, afin de gérer de manière commune les migrations à travers le monde – entre encadrement, coercition, et création de voies sûres pour les migrations, ce dernier point étant celui qui ne passe pas sur la droite de l’échiquier politique occidental.
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