Liaison ferroviaire Abidjan-Ouaga : le Parlement du Burkina donne son feu vert à l’accord avec le groupe Bolloré
Les parlementaires burkinabè ont adopté la nouvelle concession pour la gestion et l’exploitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga, conclue entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le groupe Bolloré. À la clef : 400 millions d’euros pour réhabiliter la liaison ferroviaire entre les deux villes.
![Gare ferroviaire à Bobo-Dioulasso © Renaud VAN DER MEEREN pour Les Editons du Jaguar](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/12/06/jg12112615420134.jpg)
Gare ferroviaire à Bobo-Dioulasso © Renaud VAN DER MEEREN pour Les Editons du Jaguar
Le texte de 66 pages, assorti d’annexes (voir ci-dessous), constitue une véritable refonte de la gestion et l’exploitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, et donne à la Société internationale de transport africain par rail (Sitarail, filiale du groupe Bolloré) la responsabilité des investissements pour le renouvellement complet de 852 km de voies ferrées – sur les 1 260 km reliant Abidjan à Ouagadougou – et de maintenance des infrastructures du réseau. Ces travaux de réhabilitation, prévus sur cinq ans, ont déjà démarré en Côte d’Ivoire. « Nous devons maintenant nous entendre avec le groupe Bolloré pour le lancement des travaux de réhabilitation au Burkina », explique Vincent Dabilgou, ministre des Transports.
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