Burundi – Pierre Buyoya : « Je suis considéré comme l’ennemi numéro 1 du régime Nkurunziza »
Visé par un mandat d’arrêt émis par la justice burundaise dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Melchior Ndadaye, en 1993, l’ancien président Pierre Buyoya revient pour Jeune Afrique sur la réouverture tardive de ce dossier et accuse le pouvoir burundais d’attiser les tensions ethniques.
![Pierre Buyoya, ancien président de la République du Burundi. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/05/17/rs54368_vf14101416080003-lpr.jpg)
Pierre Buyoya, ancien président de la République du Burundi. © Vincent Fournier/JA
Le 30 novembre, le procureur général du Burundi, Sylvestre Nyandwi, publiait une liste de 17 personnalités visées par des mandats internationaux dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Melchior Ndadaye, le premier président hutu démocratiquement élu, survenu le 21 octobre 1993. Le premier nom cité dans le communiqué du Parquet est celui de Pierre Buyoya, qui fut le président du pays de 1987 à 1993 puis de 1996 à 2003.
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