Télex

Publié le 28 janvier 2003 Lecture : 1 minute.

Chez les Papous
Des chercheurs australiens ont mis en évidence la mutation d’une protéine efficace contre le paludisme dans le sang d’habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cette mutation permettrait de bloquer le virus à la surface des globules rouges, voie d’accès essentielle du parasite. Cette spécificité génétique n’immunise pas totalement ses porteurs, mais les scientifiques souhaitent s’en inspirer pour développer un nouveau médicament.

Soins à domicile
Seulement 5 % des cas de paludisme enregistrés à Madagascar sont traités à l’hôpital, 15 % dans les centres de santé, et le reste (80 %) à la maison. C’est pourquoi le ministère malgache de la Santé a décidé de promouvoir l’usage d’un kit préemballé pour la prise en charge de cette maladie à domicile. Il comprend à la fois des médicaments (chloroquine) et des conseils pour soigner les jeunes enfants.

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El Niño et l’anophèle
Le réchauffement de la planète inquiète de plus en plus les parasitologues. Le paludisme, dont le potentiel épidémique dépend de la température, est au mieux de sa forme entre 32 °C et 35 °C. Déjà, on suspecte le phénomène climatique El Niño d’avoir provoqué des épidémies de malaria. Ce fut le cas à Wajir, au nord-ouest du Kenya, en 1998, lorsque El Niño provoqua de fortes pluies et des inondations, créant les conditions idéales pour la reproduction des anophèles. Une épidémie se déclara alors au sein de la population.

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