Les raisons d’une démission
Membre du directoire de la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT), Khaled Triki (53 ans) a démissionné le 17 janvier en raison d’un désaccord sur la modernisation du système informatique. Alors qu’il avait présenté un projet prévoyant la réécriture totale dudit système pour un coût estimé à 20 millions de dinars (14,3 millions d’euros) amortissable en trois ans, le directoire a préféré suivre la recommandation d’un audit externe et conserver provisoirement le système existant (mis en place par Triki lui-même), moyennant l’adjonction, peu coûteuse, d’un « émulateur ». « Ce choix s’explique par des considérations budgétaires, commente Triki, mais je suis convaincu que l’émulateur ne résoudra rien. » Dans l’immédiat, le démissionnaire va se consacrer à Time University, l’établissement spécialisé dans les technologies de l’information et le management des entreprises qu’il vient de fonder avec l’économiste Mohamed Damak.
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