Togo : la réforme sur la limitation des mandats présidentiels au cœur de la discorde
Alors que l’opposition et le gouvernement peinent à trouver un consensus, les réformes constitutionnelles entamées en 2015 semblent à nouveau dans l’impasse. Une disposition pose problème : la limitation du nombre de mandats présidentiels. Explications.
![Faure Gnassingbé, au palais présidentiel à Lomé, en décembre 2017. © Vincent Fournier/Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/02/19/rea_260293_007_1.jpg)
Faure Gnassingbé, au palais présidentiel à Lomé, en décembre 2017. © Vincent Fournier/Jeune Afrique
Les débats sont à nouveau au point mort. Les réformes constitutionnelles togolaises devaient, selon la feuille de route établie par la Cedeao, être votées par le Parlement au 30 novembre 2018. Mais en l’absence des députés de l’opposition dans l’hémicycle ce jour-là, la majorité des 4/5e obligatoire pour voter les réformes n’était pas réunie.
L’opposition avait préféré boycotter le vote, tout comme elle a choisi de ne présenter aucun député aux élections législatives programmées le 20 décembre.
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