La paix gagne du terrain

Le nombre de Britanniques opposés à une intervention en Irak ne cesse de monter. Sous l’oeil inquiet de Tony Blair.

Publié le 28 janvier 2003 Lecture : 1 minute.

Le Premier ministre britannique Tony Blair révisera-t-il son soutien aux plans américains d’invasion de l’Irak ? Le sondage d’opinion effectué par le quotidien britannique The Guardian et publié le 21 janvier à de quoi le faire réfléchir.
Le nombre de Britanniques opposés à la guerre est passé de 37 % en octobre dernier à 47 % en janvier 2003, soit près de la moitié de la population. Inversement, le nombre des va-t-en-guerre n’est plus que de 32 %, contre 42 % il y a trois mois.
Parmi ceux qui votent habituellement en faveur du Parti travailliste, les antiguerre sont passés de 37 % en octobre à 47 % en janvier, et le nombre des partisans d’une invasion de l’Irak est tombé de 42 % à 30 %.
Plus nettement encore, deux tiers des Britanniques considèrent qu’en tout état de cause une éventuelle action militaire doit obtenir l’aval des Nations unies. Seuls 10 % des sondés se disent prêts à soutenir une guerre unilatérale.
Le sondage a été publié quelques heures après l’annonce par le gouvernement de l’envoi de près du quart de ses troupes dans le Golfe pour renforcer les forces américaines massées dans la région.
Ce déploiement militaire devrait, à lui seul, coûter 8 milliards de dollars aux contribuables britanniques. Blair peut-il les ignorer ?

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires