Faux noms, vrais rebelles
Plusieurs chefs de la rébellion ivoirienne ayant pris part à la table ronde de Marcoussis utilisent, depuis le début de l’insurrection, des pseudonymes. L’« adjudant » Tuo Fozié, du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI), s’appelle en réalité Seydou Koné. Le « sergent » Félix Doh, le chef du Mouvement populaire ivoirien du Grand-Ouest (MPIGO), n’est autre que le caporal-chef N’Dri Nguessan. Pour la petite histoire, ce dernier n’est pas, comme il le prétend, un Yacouba (l’ethnie de feu le général Robert Gueï), mais un Baoulé pur jus de la région de Yamoussoukro. Métis italo-ivoirien vivant, depuis plusieurs mois, entre Paris, Libreville et Monrovia, Roger Banchi, le numéro deux du MPIGO, est un dandy fortuné qui a fui précipitamment la Côte d’Ivoire à la fin de 2000, après que des armes eurent été découvertes à son domicile. Il vit, depuis plusieurs années, en concubinage avec une fille adoptive du président gabonais Omar Bongo.
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