Des zones de libre-échange en cours de création

Publié le 28 janvier 2003 Lecture : 1 minute.

«Nous sommes bien avancés dans les négociations sur la création d’une zone de libre-échange (ZLE) avec les pays d’Afrique australe qui font partie de l’Union douanière d’Afrique australe (Sacu) : Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Namibie et Swaziland », expliquait Alan Larson, le sous-secrétaire américain au Commerce, lors de son passage éclair à Paris le 13 janvier. Le 21 janvier, les États-Unis ont également lancé les négociations pour un accord de libre-échange avec le Maroc, démarche qui a le don d’énerver la France. Ces zones de libre-échange, qui existent déjà avec des pays d’Amérique latine, représentent le réel enjeu commercial pour les États-Unis en Afrique : les pays sont soigneusement sélectionnés, les accords de réciprocité garantis (aucun droit de douane dans les deux sens…). Ainsi, les négociations avec la Sacu devraient se terminer en 2004. Déjà, c’est avec cette région que les Américains totalisent le volume d’échanges le plus important dans toute l’Afrique. Environ la moitié de leurs exportations lui sont destinées. Le passage de Robert Zoellick, le représentant américain au Commerce en Afrique du Sud avant de se rendre au forum sur l’Agoa à Maurice a d’ailleurs été significatif. « Nous voulons évoluer vers des accords de libre-échange parce qu’ils offrent une plus grande stabilité, a-t-il reconnu. L’Agoa est une loi à durée de vie limitée. Elle va expirer. Tandis que les accords sont là pour le long terme. » En quelque sorte, les ZLE sont un prolongement et un approfondissement de l’Agoa.

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