D’anti à alter
Depuis longtemps, les militants d’ONG, d’associations ou de mouvements politiques qui réfléchissent sur les problèmes de la mondialisation néolibérale et proposent des solutions de remplacement s’offusquent d’être qualifiés « d’antimondialistes » (« contre la mondialisation »). Ils estiment que ce terme beaucoup trop négatif, voire franchement réactionnaire, les enferme dans une image de passéistes refermés sur eux-mêmes et qu’il ne correspond pas à la réalité de leurs objectifs. Ce mot manichéen, simpliste et réducteur a fait florès sous la plume de certains journalistes et politiciens ne s’embarrassant pas de précision. Mais les choses changent, Porto Alegre vole la vedette à Davos, et « altermondialiste » (pour une autre mondialisation) commence à l’emporter sur « antimondialiste ». L’exactitude tient parfois à quelques lettres.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Abidjan convoque le chargé d’affaires burkinabè sur fond d’accusations de déstabil...
- Bénin : comment le putsch contre Patrice Talon devait être financé
- Bénin : Olivier Boko, les sacs de billets et les accusations de complot contre Pat...
- Ce que le Burkina Faso reproche à Serge Mathurin Adou, journaliste ivoirien interp...
- Pourquoi Alassane Ouattara réunit personnellement les caciques du RHDP