D’anti à alter

Publié le 28 janvier 2003 Lecture : 1 minute.

Depuis longtemps, les militants d’ONG, d’associations ou de mouvements politiques qui réfléchissent sur les problèmes de la mondialisation néolibérale et proposent des solutions de remplacement s’offusquent d’être qualifiés « d’antimondialistes » (« contre la mondialisation »). Ils estiment que ce terme beaucoup trop négatif, voire franchement réactionnaire, les enferme dans une image de passéistes refermés sur eux-mêmes et qu’il ne correspond pas à la réalité de leurs objectifs. Ce mot manichéen, simpliste et réducteur a fait florès sous la plume de certains journalistes et politiciens ne s’embarrassant pas de précision. Mais les choses changent, Porto Alegre vole la vedette à Davos, et « altermondialiste » (pour une autre mondialisation) commence à l’emporter sur « antimondialiste ». L’exactitude tient parfois à quelques lettres.

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