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Publié le 28 janvier 2003 Lecture : 1 minute.
Dracula à Lilongwe
Le gouvernement malawite aiderait des vampires à collecter du sang pour des agences occidentales de lutte contre le sida en contrepartie d’une aide humanitaire Ce qui n’était au départ qu’une rumeur surréaliste a plongé le pays dans véritable une crise. Depuis quelques semaines, la paranoïa est à son comble. Dans une ville du Sud, un homme a été battu à mort et trois prêtres catholiques grièvement blessés, tous accusés d’être des vampires. Les autorités, quant à elles, ont démenti toute collaboration avec le diable et accusent l’opposition de complot. Les soupçons se portent sur Brown James Mpinganjira, l’ex-ministre de l’Education nationale livré à la justice pour corruption en décembre 2000, et sur une formation reprochant au gouvernement d’accepter le maïs transgénique des Etats-Unis. Les amateurs de mauvais films d’horreur risquent donc d’être déçus
Rap et privatisations en Tanzanie
Le gouvernement tanzanien a recruté l’un des rappeurs du pays les plus en vogue pour une campagne publicitaire. Loin de véhiculer un message subversif, Ebbo exalte les vertus des privatisations : » Je chante juste pour que les gens sachent ce qui doit être fait pour renforcer notre économie. » En Tanzanie, si le rap connaît un succès de plus en plus large, la privatisation est un concept nouveau. Reste à savoir si cette initiative pédagogique – pour ne pas dire démagogique – aidera à convaincre les Tanzaniens de ses bienfaits. Une chose est sûre, l’époque de Julius Nyerere est bel et bien révolue !
