Pacte de Marrakech : le Maroc, « champion africain de la migration » ?

Le « Pacte de Marrakech » sur les migrations n’est pas contraignant, et ne propose pas de changements radicaux dans la manière d’aborder les migrations mondiales. En revanche, en accueillant le sommet qui a conduit à l’adoption du texte, le Maroc conforte son image de « champion africain de la migration ».

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres (milieu), et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita (à d.), « président » de la conférence onusienne de Marrakech sur les migrations. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres (milieu), et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita (à d.), « président » de la conférence onusienne de Marrakech sur les migrations. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA

CRETOIS Jules

Publié le 11 décembre 2018 Lecture : 5 minutes.

Ton laconique, Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, frappe avec son marteau : le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, texte qui porte le sceau des Nations unies, est adopté lundi 10 décembre aux alentours de 11h à Marrakech. Son nom officieux, « Pacte de Marrakech », a été imposé par Rabat qui souligne ainsi son rôle, et par l’extrême droite européenne qui agite un chiffon rouge depuis des semaines à propos d’un texte en fait discuté avant tout à New York, au siège de l’ONU. Le texte doit d’ailleurs encore être ratifié par un vote le 19 décembre à l’Assemblée générale de l’ONU.

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