Algérie : un report de l’élection présidentielle est-il envisageable ?
Proposée par l’islamiste Abderrazak Makri, en raison de la dégradation de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, l’idée d’un report de l’élection présidentielle d’avril 2019 a été approuvée à demi-mot par plusieurs tenants de la majorité au pouvoir. Un tel ajournement est-il politiquement et juridiquement réaliste ?
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Le président algérien Abdelaziz Bouteflika. © Sidali Djarboub/AP/SIPA
Comment rendre encore plus floue une situation déjà confuse ? Il y a eu le scénario d’une révision constitutionnelle pour, soi-disant, créer les postes de deux vice-présidents qui seconderaient Abdelaziz Bouteflika, 81 ans et victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013. Aussitôt formulée, l’hypothèse a vite été abandonnée. Ensuite, il y a eu le scénario d’une dissolution de l’Assemblée populaire nationale (APN), au moment où celle-ci vivait une grave crise qui a débouché sur l’éviction en octobre dernier de son président Said Bouhadja. Mort-né, celui-là aussi.
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