En crise depuis cinq ans, et après deux comités de normalisation imposés par la FIFA – de 2013 à 2015, puis entre l’élection invalidée de Tombi A Roko Sidiki en septembre 2017 et ce mercredi 12 décembre – la Fécafoot vient de désigner celui qui la dirigera pour les quatre prochaines années. Il s’agit de Seidou Mbombo Njoya, qui l’a finalement emporté devant Joseph-Antoine Bell (46 voix contre 17, et 3 pour Daniel Nyamsi).

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Moins médiatique que Joseph-Antoine Bell, son principal concurrent, Seidou Mbombo Njoya, soutenu par Samuel Eto’o, est le fils d’Ibrahim Mbombo Njoya, l’influent sultan des Bamouns. Le nouveau président de la Fécafoot n’est pas un inconnu dans le milieu du football, puisqu’il en fut le numéro 2 quand Mohammed Iya dirigeait l’instance. Il a également présidé le club Fédéral sporting FC du Noun, et occupé le poste de directeur de cabinet de Issa Hayatou lorque celui-ci était le patron du football africain.

Un climat tendu

Cette Assemblée générale s’est tenue dans un climat tendu. L’attitude de l’avocat Dieudonné Happi, le président du Comité de normalisation chargé de gérer ces élections, a été pointée du doigt par plusieurs candidats et votants. Me Happi a en effet défendu Eto’o dans plusieurs affaires, et un des fils de ce ténor du barreau de Yaoundé gère les intérêts de l’ancien capitaine des Lions indomptables. Dans de telles conditions, il ne serait pas surprenant que les perdants de cette élection contestent les résultats…