Médecine populaire, mode d’emploi
Publié le 3 janvier 2006 Lecture : 1 minute.
On estime que 80 % de la population mondiale, faute de médecins ou d’argent, se soigne
par la médecine populaire à base de plantes.
– L’aloès et ses 250 espèces toutes originaires de l’Afrique et de ses îles sont utilisés depuis l’Antiquité pour leurs propriétés laxatives et cicatrisantes.
– Roi des plantes médicinales, le pavot fournit la morphine qu’aucun produit de substitution n’a réussi à détrôner comme antidouleur depuis les origines de la médecine.
– L’échinocéa, utilisé depuis des siècles par les Indiens d’Amérique du Nord, est entré récemment en thérapeutique comme stimulant des défenses immunitaires. Le plus vieux et le plus robuste des arbres vivants, le ginkgo biloba originaire de Chine, côtoyait les dinosaures il y a 200 millions d’années. Ses feuilles favorisent l’irrigation du cerveau, notamment chez les personnes âgées.
– L’armoise fournit l’artémisinine à laquelle le parasite du paludisme ne présente pas de résistance.
– Très toxique, la béladone est toujours utilisée comme antispasmodique en homéopathie.
– Menacé de disparition par les pesticides, le bleuet des champs est un anti-inflammatoire efficace contre les conjonctivites.
– L’encens est obtenu par l’incision du tronc des boswellias, petits arbres de la Corne de l’Afrique et de l’Arabie. L’inhalation de ses vapeurs provoque une respiration réduite et régulière propice à la méditation.
– La colchicine, alcaloïde du colchique, est le médicament de la goutte.
– On doit la quinine aux écorces de quinquina, traditionnellement utilisées pour leurs propriétés fébrifuges et antipaludiques.
– Les écorces de chêne ont des propriétés antihémorroïdaires et astringentes.
– Selon la théorie des « signatures », le pigment jaune de ses feuilles semblait destiner l’artichaut au traitement de la jaunisse, et de fait l’extrait d’artichaut est un excellent médicament du foie.
