Tunisie : quand les snipers politiques s’emparent de la toile

La révolution de 2011 a débouché sur l’ouverture du web en Tunisie, après des décennies de censure. Une libération de la parole qui s’est accompagnée de nombreuses dérives – insultes, menaces, invectives… Tour à tour victime ou complice, la classe politique n’a pas été épargnée, contrainte de mettre en place de véritables stratégies pour engager la riposte.

L’effervescence autour du cyberespace laisse présager que la révolution numérique sera l’un des moteurs du développement du continent. © Wikimedia Commons/Colin

L’effervescence autour du cyberespace laisse présager que la révolution numérique sera l’un des moteurs du développement du continent. © Wikimedia Commons/Colin

DSC_4983 copie

Publié le 26 décembre 2018 Lecture : 8 minutes.

L’affaire éclate en pleine Assemblée, samedi 8 décembre. Le député de Nidaa Tounes Taïeb Madani dénonce des insultes et menaces adressées sur la toile à sa consœur Fatma Mseddi, traitée de « mécréante » et victime de piratages informatiques. Il incrimine une page Facebook intitulée « Chabab Harakat Ennahdha » – « Les jeunes du mouvement Ennahdha », en français. En plein hémicycle, l’élu réclame une protection policière rapprochée et en appelle à l’intervention du ministre des Technologies de la communication et de l’économie numérique, Anouar Maarouf.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires