Ils ont dit

Publié le 3 janvier 2006 Lecture : 1 minute.

Jeroen Van Der Veer
PDG de Shell
Dans le système pétrolier mondial, il n’y a pas pratiquement pas de capacité de réserve. Cela signifie que le système dans son ensemble n’est pas, pour l’instant, à l’abri d’un choc.

Jean-Marie Chevalier
Directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières, professeur à l’université Paris-Dauphine
Aujourd’hui, on estime les réserves à 47 ans de consommation. Mais entre-temps, on va découvrir de nouvelles zones à explorer et les améliorations techniques permettront sans
doute de reculer ces prévisions.

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Dominique de Villepin
Premier ministre français
Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare.

Michael Clare
Analyste américain
D’ici à 2025, il faudra 50 % de pétrole de plus que maintenant, soit environ 120 millions de barils par jour. En premier lieu la compétition entre les pays va s’accroître considérablement. En deuxième lieu, les élites vont vouloir reporter ces coûts sur les
consommateurs.

Eric Chesnel
Conseiller franco-gabonais du président Bongo
On nous annonçait la fin du pétrole pour 2000-2002 et nous sommes toujours là.

Yves Cochet
Député français (Les Verts), auteur de « Pétrole apocalypse »
Chaque jour qui passe nous rapproche d’un choc imminent que nous ignorons : la fin de l’ère du pétrole bon marché. Elle aura duré cent cinquante ans, elle s’achève.

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Jean-Philippe Cotis
Chef économiste de l’OCDE
Au niveau actuel, le prix réel du pétrole n’est plus très éloigné de celui atteint lors du choc de la fin des années 1970. Il s’agit donc d’un choc pétrolier de grande taille et rien n’indique qu’il touche à sa fin.

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