Conséquences du réchauffement

Publié le 4 janvier 2006 Lecture : 2 minutes.

La température moyenne sur Terre a augmenté de 0,6 °C depuis la fin des années 1800. On s’attend à ce qu’elle continue d’augmenter de 1,4 °C à 5,8 °C d’ici à l’an 2100. Même si la prédiction minimale venait à se produire, elle serait supérieure à toute autre tendance sur un cycle de 100 ans au cours des 10 000 dernières années.
Les principales raisons de cette montée de température sont un siècle et demi d’industrialisation avec la combustion de quantités de plus en plus élevées de pétrole, d’essence et de charbon, la coupe des forêts ainsi que certaines méthodes agricoles.
Ces activités ont augmenté les quantités de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, en particulier le dioxyde de carbone (CO2), le méthane et l’oxyde nitreux. Ces gaz sont essentiels à la vie sur Terre : ils empêchent une partie de la chaleur solaire de retourner dans l’espace et, sans eux, la terre serait un endroit froid et aride. Mais, en quantités toujours croissantes, ces gaz sont en train de pousser la température globale à des sommets si élevés qu’ils altèrent le climat. Les années 1990 passent pour avoir été les plus chaudes du dernier millénaire, l’année 1998 ayant battu tous les records.
Le niveau de la mer a augmenté de 10 à 20 cm au cours du xxe siècle, et une hausse supplémentaire de 9 cm à 88 cm est prévue d’ici à 2100 (des températures plus élevées causent l’expansion du volume des océans, la fonte des glaciers ajoutant encore plus d’eau). Si le sommet de cette échelle est atteint, la mer pourrait déborder dans les zones côtières fortement peuplées de pays tels que le Bangladesh et causer la disparition de nations entières comme les Maldives, Tuvalu, etc., polluant l’eau douce de milliards de personnes et poussant à des migrations massives.
Les productions agricoles devraient chuter dans la plupart des régions tropicales et subtropicales. Est également prévu un assèchement des zones intérieures continentales, telles que l’Asie centrale, l’Afrique sahélienne et les grandes plaines des États-Unis. Ces changements pourraient causer, au minimum, des perturbations dans l’usage des sols et les ressources alimentaires. Et des maladies telles que le paludisme pourraient s’étendre.
Ce réchauffement global implique donc le monde entier, et interfère avec d’autres sujets difficiles comme la pauvreté, le développement économique, l’urbanisation et l’amélioration du niveau de vie (voitures, chauffage, climatisation). Maîtriser le phénomène ne sera pas facile. L’ignorer sera pire.

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