Nickel :  » Les cours continueront de progresser « 

Directeur associé chez SNL Metal & and Mining, Magnus Ericsson revient pour « Jeune Afrique » sur la hausse des cours du nickel depuis le début de l’année

Magnus Ericsson, directeur associé de SNL Met Mining. © Peter Knutson

Magnus Ericsson, directeur associé de SNL Met Mining. © Peter Knutson

Magnus Ericsson

Publié le 8 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

La forte hausse actuelle des cours du nickel à la Bourse de Londres (de 36 % depuis le début de l’année) s’explique principalement par la suspension par l’Indonésie de l’exportation de ses minerais non transformés. L’impact de cette mesure, en vigueur depuis le 1er janvier, est important, car ce pays asiatique est le deuxième producteur mondial de nickel, avec 300 000 tonnes extraites en 2013, derrière les Philippines (350 000 tonnes), et devant l’Australie (240 000 tonnes) et le Canada (225 000 tonnes).

JA2800p103info2l'image." class="caption" style="margin: 4px; border: 0px solid #000000; float: right;" />

la suite après cette publicité

La production africaine de ce minerai, qui représente 8 % de celle de la planète, est encore modeste. L’extraction de nickel sur le continent, essentiellement en Afrique australe, a toutefois progressé ces dernières années, notamment avec la mise en production du gisement d’Ambatovy dans l’est de Madagascar, pilotée par le groupe anglais Sherrit : il a représenté à lui seul quelque 25 000 tonnes vendues en 2013. L’Afrique du Sud reste toutefois le premier producteur du continent, avec 55 000 tonnes.

Augmentation continue

À plus long terme, au-delà des conséquences de la décision indonésienne, les cours continueront de progresser sur une durée de cinq à dix ans, en raison de l’augmentation continue de la demande d’acier inoxydable, dont le nickel est une composante importante. Celle-ci croît de 4 % par an, alimentée notamment par le développement de la Chine. Les prix du nickel pourraient atteindre durablement 19 000 dollars la tonne (contre 18 660 dollars actuellement).

Cette évolution tend à favoriser la filière africaine, notamment en Afrique du Sud, mais aussi au Botswana, au Zimbabwe, en Tanzanie et au Burundi, où 14 nouveaux projets miniers sont en cours de développement. »

la suite après cette publicité

Lire aussi :

« Les cours du platine vont monter pendant au moins cinq ans »

la suite après cette publicité

Coton : « Pékin importe moins »

Cours de l’or : il baisse, baisse, baisse

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires