Pourquoi Wade reste

Publié le 27 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Contre toute attente, le président Abdoulaye Wade s’est finalement résolu le 22 novembre à reconsidérer sa décision, annoncée une semaine plus tôt (voir pp. 95-97), de quitter l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Outre celles de ses homologues gabonais Omar Bongo Ondimba, président en exercice de l’Asecna, qui a dépêché à Dakar une délégation ministérielle, et français Nicolas Sarkozy, l’intervention d’Amadou Cheiffou envoyé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qu’il aura reçu trois fois en moins de vingt-quatre heures n’a pas été sans effet. L’ex-Premier ministre et actuel président du Conseil économique et social du Niger, qui affiche trente-cinq ans d’expérience dans l’aviation civile, a avancé des arguments techniques et économiques qui ont convaincu son hôte. Lequel a décidé d’écrire aux dix-sept chefs d’État des autres pays membres pour leur demander qu’un audit sur les capacités techniques et sécuritaires de l’Asecna ainsi que sur la transparence de sa gestion soit diligenté.

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