L’il et le bras de l’ONU

Le nouveau patron de l’Onuci, le Sud-Coréen Choi Young-jin, arrivé le 20 novembre à Abidjan, parviendra-t-il à faire accélérer le processus de paix ?

Publié le 27 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Les Ivoiriens l’auront attendu neuf mois. Le nouveau représentant spécial des Nations unies en Côte d’Ivoire, le Sud-Coréen Choi Young-jin, nommé en octobre, est arrivé le 20 novembre à Abidjan. Mais le temps mis par Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, pour trouver un successeur au Suédois Pierre Schori, parti en février 2007, aura laissé la porte ouverte à toutes sortes de conjectures. Si certains dans l’entourage du président Laurent Gbagbo estimaient que le Tchadien Abou Moussa, assurant l’intérim depuis neuf mois à la tête de l’Onuci, pouvait faire l’affaire, il n’en fut rien. Exit également le Britannique Alan Doss, l’ancien monsieur ONU au Liberia, longtemps cité.
En choisissant l’un de ses compatriotes, Ban Ki-moon a finalement mis tout le monde d’accord. Mais le numéro un de l’ONU espère surtout que l’étape essentielle du processus de paix, l’identification des populations, qui a enregistré beaucoup de retard, va connaître un rythme plus rapide. C’est l’un des objectifs de Choi Young-jin, dont l’arrivée coïncide avec la controverse sur le listing que l’Institut national de la statistique (INS) a soumis aux partis politiques et qui doit servir de base à l’établissement des listes électorales du prochain scrutin présidentiel.
Ce Sud-Coréen de 63 ans, ancien sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, aura besoin de toute son expérience diplomatique pour aider à l’application de l’accord signé le 4 mars dernier à Ouagadougou, feuille de route visant à sortir d’une crise qui dure depuis cinq ans et aura déjà eu raison de la ténacité de deux représentants spéciaux.

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