Le café à la relance

Publié le 27 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Le constat est impitoyable pour la filière africaine du café. Sa part dans le marché mondial a chuté de 50 % entre 1989 et 2007, passant de 22 % à 11 %, alors que la demande progresse de 2 % par an et que les cours mondiaux sont à nouveau rémunérateurs. « Il faut mettre un terme à l’apathie qui se manifeste, principalement par l’absence de promotion du café africain et la quasi-inexistence de structures de transformation », a lancé Ephraïm Inoni, le Premier ministre camerounais, qui a accueilli à Yaoundé, du 19 au 23 novembre 2007, l’assemblée générale de l’Organisation interafricaine du café (Oiac). Objectif de cette réunion : calquer le modèle brésilien, qui est parvenu à faire grimper la consommation nationale de 8 millions à 16 millions de sacs en dix ans en investissant dans la promotion et la transformation.

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