Affaire Khashoggi : la Turquie « ne renoncera pas » à trouver la vérité

La Turquie « ne renoncera pas » à trouver la vérité sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre dans le consulat de son pays à Istanbul, a affirmé samedi le chef de la diplomatie turc.

Le journaliste Jamal Khashoggi en février 2015 lors d’une conférence de presse. © Hasan Jamali/AP/SIPA

Le journaliste Jamal Khashoggi en février 2015 lors d’une conférence de presse. © Hasan Jamali/AP/SIPA

Publié le 15 décembre 2018 Lecture : 1 minute.

« Nous n’avons reçu aucune nouvelle information ou résultat de l’enquête côté saoudien », a déclaré le ministre, Mevlüt Cavusoglu, en marge d’une conférence au Qatar. « La Turquie ne renoncera pas sur ce sujet, nous irons jusqu’au bout », a-t-il ajouté.

Éditorialiste critique du pouvoir de Riyad, Jamal Khashoggi a été tué par des agents saoudiens après être entré dans le consulat de son pays où il était venu effectuer des démarches administratives.

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Enquête internationale

Cavusoglu a indiqué mardi que son pays était en discussions avec l’ONU pour une éventuelle enquête internationale sur ce meurtre qui a suscité l’indignation à travers le monde.

La Turquie avait affirmé dans un premier temps ne pas souhaiter d’enquête internationale, privilégiant une coopération directe avec les autorités saoudiennes mais Ankara n’a de cesse de critiquer le manque de collaboration de Riyad, qui affirme que le meurtre a été commis sans son accord.

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Les autorités saoudiennes ont rejeté une demande d’extradition turque des suspects, parmi lesquels deux proches du prince héritier Mohammed ben Salmane, accusés par Ankara de « faire partie des planificateurs » du meurtre.

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Selon des responsables turcs, le journaliste a été étranglé avant d’être démembré par 15 agents saoudiens envoyés à Istanbul pour le tuer.

L’implication de Mohammed ben Salmane a été évoquée dans cette affaire en Turquie et aux États-Unis, où le Sénat a adopté jeudi une résolution le tenant pour « responsable du meurtre ».

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Selon de nombreux sénateurs et médias américains, des rapports de la CIA permettent de conclure qu’il en a bien été le commanditaire, ce que Riyad dément.

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