Ouganda : le chanteur Bobi Wine échappe à la police
Le chanteur et figure de proue de l’opposition ougandaise Bobi Wine a choisi de passer à la clandestinité à la suite d’un raid de la police dans l’hôtel où il logeait avant un concert, a affirmé dimanche son avocat.
Bobi Wine – Robert Kyagulanyi de son vrai nom – devait se produire samedi soir à Jinja, à 80 km à l’est de la capitale Kampala, quand la police a lancé une descente dans son hôtel.
Il a été « contraint de prendre la fuite et de se cacher », tandis que plusieurs de ses proches étaient détenus et battus, a affirmé Robert Amsterdam, l’avocat basé à Londres.
Large dispositif
« La police a fait une descente à l’hôtel de la ville où nous nous reposions avant le spectacle de ce soir et a arrêté bon nombre des membres de notre équipe. Au moment où nous parlons, la police encercle tout le quartier à ma recherche », a tweeté Bobi Wine.
L’avocat de la star a qualifié le raid d’ »acte clair et éhonté de répression politique ciblée par les autorités ougandaises visant à violer les droits de l’homme de Bobi Wine ».
Depuis qu’il s’est affirmé en 2017 comme un ferme opposant du président Yoweri Museveni, les autorités ont à plusieurs reprises empêché Bobi Wine, 36 ans, de se produire en public.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- Les sextapes de Bello font le buzz au-delà de la Guinée équatoriale
- Projet El Ghali : le groupe immobilier marocain Faali, « arnaqueur professionnel »...
- Les Obiang et l’affaire des sextapes : vers un séisme à la Cemac ?
- Arrestation du PDG de CHO en Tunisie : pourquoi le domaine de Chaâl est dans le co...