Coup de pouce à la recherche scientifique
Publié le 27 novembre 2007 Lecture : 1 minute.
La part de la recherche scientifique dans le PIB tunisien était de 1,07 % en 2006, un pourcentage proche de celui des pays de l’Europe du Sud et qui a plus que doublé en dix ans (il était de 0,43 % en 1998). Objectif : atteindre 1,25 % à l’horizon 2009. Le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi en a fait l’annonce lors de l’ouverture des Assises nationales de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, qui se sont tenues à Tunis, les 19 et 20 novembre, devant plus de cinq cents chercheurs tunisiens et étrangers.
Selon les études rendues publiques à cette occasion par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’État finance la recherche à hauteur de 92 %, le reste étant pris en charge par les entreprises (5 %) avec le soutien de l’État sous forme de primes, ou par la coopération internationale (3 %). Le pays compte trente-trois centres de recherche où travaillent, à plein-temps, 15 800 scientifiques (0,45 % de la population active). La part des 20-30 ans diplômés du supérieur dans les spécialités des sciences de l’ingénierie s’élève à 1,12 %. La Tunisie, dont la recherche pratique est essentiellement orientée vers le développement, est en train de mettre en place sept technopoles spécialisées où s’installeront des entreprises, des centres de recherche et des industries de pointe. Au moins deux de ces technopoles sont déjà opérationnelles : celle d’El-Ghazala, à l’Ariana, près de Tunis, pour les technologies de l’information et de la communication (TIC), et celle de Sidi Thabet pour les industries pharmaceutiques et la biotechnologie. Les autres technopoles en cours d’établissement se trouvent à Borj Cedria (énergie, eau, environnement), Sousse (industries mécaniques et électriques), Monastir (textile), Sfax (informatique, multimédia et télécoms), Bizerte (agroalimentaire), et Gammarth (industries cinématographiques).
