L’après-Belkheir n’a pas commencé

Publié le 26 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

Actuel directeur de cabinet de la présidence algérienne, Larbi Belkheir a été nommé ambassadeur à Rabat et devrait rejoindre son poste au début du mois d’octobre. Fin connaisseur des arcanes du pouvoir marocain sous Hassan II (il était l’interlocuteur privilégié du roi et de Driss Basri, son ministre de l’Intérieur), Belkheir semble moins à l’aise avec Mohammed VI et les nouveaux hommes forts du royaume.
Au palais d’El-Mouradia, Abdelaziz Bouteflika ne semble pas vraiment pressé de lui trouver un successeur. La piste Mohamed Ghoualmi, le désormais ex-ambassadeur à Paris, semble avoir tourné court, tandis que le nom de Mourad Bencheikh, l’ambassadeur à Pretoria, revient avec insistance. Une chose est sûre : le poste a toute chance d’échoir à un haut fonctionnaire plutôt qu’à une personnalité politique de premier plan. Un temps pressenti, Abdelmalek Sellal, le ministre des Ressources en eau (et ancien directeur de campagne du candidat Bouteflika en 2004), ne devrait donc pas succéder à Belkheir.

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