Droit de réponse

Droit de réponse de la Présidence de la République du Sénégal, suite à l’article paru dans le n° 2330 de l’hebdomadaire Jeune Afrique/l’intelligent intitulé « Wade veut jouer les prolongations ».

Publié le 7 novembre 2007 Lecture : 3 minutes.

Monsieur le Directeur de publication,

J’ai l’honneur de vous informer que la Présidence de la République du Sénégal entend apporter un droit de réponse suite à l’article rédigé par monsieur Cheikh Yérim Seck intitulé « Wade veut jouer les prolongations », publié dans le n° 2330 de l’hebdomadaire Jeune Afrique/l’intelligent (semaine du 4 au 10 septembre 2005 pages 66 et 67).
Cet article fait suite à une proposition formulée par monsieur le président Wade le 28 août 2005 d’un couplage des élections législatives et présidentielle en 2007 permettant d’utiliser l’enveloppe de 7 milliards de F CFA prévue pour les législatives de 2006, en complément du financement pour la construction de logements en faveur des sinistrés des inondations du mois d’août 2005 (plan Jaxaay).
Tentant de mettre le doute dans l’esprit du lecteur sur la réalité du motif annoncé, l’auteur de l’article indique : « le ministre de l’Économie maritime, Djibo Kâ, s’était déjà prononcé en faveur d’un couplage des deux scrutins le 14 août 2005, soit plusieurs jours avant les intempéries ».
Ceci n’a rien de contradictoire et prouve au contraire une continuité entre les déclarations de monsieur le président Wade et celles des membres de son gouvernement.
Monsieur Seck poursuit : « Les réactions hostiles de l’opposition à cette première sortie n’ont pas empêché le président Wade de prendre cette décision. Quitte à exaspérer ses adversaires et la société civile, qui dénoncent une entorse au calendrier républicain, à la Constitution et à la démocratie. »
En droit, il n’est pas contesté que le couplage des élections législatives et présidentielle n’est en rien contraire à la Constitution.
En fait, comme indiqué à juste titre dans un démenti publié à Dakar par la présidence de la République du Sénégal : « Le report de quelques mois des élections législatives n’est en rien susceptible de modifier les résultats de cette dernière. »

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Conscient de la fragilité de sa thèse, monsieur Cheikh Yérim Seck tente de trouver une autre explication.
Il procède cette fois-ci par spéculation puisqu’il écrit : « La démarche serait partie de sondages secrets commandités par les proches du chef de l’État. Les investigations des services secrets et les études des organismes privés ont conclu à une chute vertigineuse de la cote de popularité du chef de l’État. »
La présidence de la République du Sénégal conteste formellement ces allégations mensongères.
Comme indiqué dans le démenti publié par la présidence de la République : « Ni le président Wade ni ses proches n’ont commandité un quelconque sondage. Ils ne sont en possession d’aucun chiffre, ni d’aucune estimation, même de type policière, qui ait été pris en compte dans la décision de formuler la proposition de report des élections législatives »…
… « Il est loisible à tout autre journaliste de Jeune Afrique/l’intelligent, plus objectif et crédible que Cheikh Yérim Seck de venir constater la popularité du président Abdoulaye Wade in situ, en couvrant ses déplacements. »
Et pour cause : monsieur Cheikh Yérim Seck est de la même famille que l’ex-Premier ministre, monsieur Idrissa Seck, ce qui en effet, permet de douter de l’objectivité de l’auteur de cet article.
Conformément à l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, je vous remercie d’insérer le présent droit de réponse dans le numéro qui suivra le surlendemain de la réception, ainsi que sur votre site Internet, sur lequel l’article litigieux a également été diffusé.
Cette insertion devra être faite à la même place et en mêmes caractères que l’article qui l’aura provoquée et sans aucune intercalation.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur de publication, mes salutations distinguées.

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