Le Fonds social travaille à la reconstruction
Publié le 26 juillet 2004 Lecture : 1 minute.
La République démocratique du Congo occupe la peu reluisante 168e place sur 177 en termes de développement, selon le dernier rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), publié début juillet 2004. Le pays devrait toutefois progresser dans le classement de l’institution si les projets gouvernementaux se concrétisent, notamment ceux mis en oeuvre par le Fonds social de la RDC (FSRDC) créé par décret présidentiel en février 2002. Abondé principalement par le Pnud, la Banque mondiale, les coopérations française et canadienne, le secteur privé, et quelques subventions étatiques, le FSRDC a permis la réalisation de plusieurs projets comme l’attribution de bourses d’excellence aux meilleurs élèves du secondaire, la distribution de minibibliothèques mobiles dans différentes écoles et l’implantation de plusieurs centres de documentation communautaires dans le pays. Dans le cadre du plan de Désarmement, Démobilisation, Regroupement et Réinsertion (DDRR) des anciens combattants, il a fourni une assistance médicale à plus de 2 000 blessés de guerre. Le Fonds social a, en outre, appuyé la création d’une régie de transport en commun dans la ville de Mbandaka (Équateur) en juin 2003 en fournissant les bus et l’équipement nécessaire.
Au niveau de l’aménagement du territoire, le FSRDC pilote plusieurs travaux de réhabilitation : stade communal de Masina (Kinshasa) ; adduction d’eau potable à Nkamba (Bas-Congo) et Ankoro (Katanga) ; écoles primaires dans les deux Kasaïs ; résidences et hôpital universitaires de Kinshasa. Le Fonds a également mené quelques opérations humanitaires, comprenant la distribution de fournitures scolaires, de jouets et d’équipements dans les maternités, orphelinats et autres centres d’accueil. À court terme, il devrait aider les populations de l’Ituri à reprendre une activité et ainsi répondre à la détérioration de la situation humanitaire dans la région.
