Syrie : « La pression turque est la cause majeure du retrait américain »

Via un tweet nocturne, Donald Trump a confirmé le 23 décembre le retrait des troupes américaines déployées en Syrie. Fabrice Balanche, spécialiste de la région, analyse les répercussions sur l’évolution du conflit.

Image issue d’une vidéo de propagande de l’organisation État islamique montrant une colonne jihadiste à Raqqa, en Syrie, à une date indéfinie (illustration). © AP/SIPA

Image issue d’une vidéo de propagande de l’organisation État islamique montrant une colonne jihadiste à Raqqa, en Syrie, à une date indéfinie (illustration). © AP/SIPA

Arianna Poletti

Publié le 29 décembre 2018 Lecture : 5 minutes.

Depuis le 24 décembre, les renforts militaires turcs attendent à la frontière, en préparation d’une éventuelle offensive. Les menaces de Recep Tayyip Erdogan contre les Unités de protection du peuple (YPG) surviennent au lendemain de la signature de l’ordre de retrait des troupes américaines déployées en Syrie, où les Américains combattent les jihadistes de l’État islamique (EI) aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition de milices arabo-kurdes dominée par les YPG. Prenant de court les alliés des États-Unis, Donald Trump a ordonné le 26 décembre le départ dès que possible des quelque 2 000 militaires américains basés dans le nord-est de la Syrie.

Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie et auteur du livre Sectarianism in Syria’s Civil War (Washington Institute), analyse les répercussions de ce retrait sur l’évolution du conflit syrien.

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