Comment on devient éditrice
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Kadiatou Konaré, férue de littérature, est passée par la case commerciale… par esprit de contradiction – « toute ma famille est littéraire ! » Après une enfance studieuse à Bamako, elle intègre une prépa commerciale et scientifique puis entre à l’Inseec (Institut des hautes études économiques et commerciales), en France. Elle se tourne vers son futur métier en faisant un troisième cycle de management en édition à l’ESCP (École supérieure de commerce de Paris). Dans le futur, elle rêve de monter une école des métiers du livre à Dakar ou Bamako.
Fabienne, qui a fait ses armes dans la pub avant de rejoindre la maison d’édition pour la promotion du guide sur le Mali en 2000, acquiesce : « Je sais ce qu’est le manque de livres en Afrique. J’ai partagé ma scolarité entre Paris et Cotonou. Je revenais de France avec un cartable plein à craquer des livres qu’il était impossible de trouver au Bénin. Là-bas, on a vite fait le tour de la bibliothèque du Centre culturel français, et les ouvrages coûtent horriblement cher. » Ce qui explique peut-être pourquoi le prix des livres Cauris Éditions est toujours calculé au plus juste. Ceux de la collection « Lucy », par exemple, sont à 5 euros.
« Cauris est basée en France, mais sa vocation est africaine, résume Kadiatou. Longtemps, j’ai cru que pour aider mon pays je devais y rester. Je n’en suis plus du tout convaincue. » Dont acte.
Cauris Éditions 10, rue Bleue, 75009 Paris
Tél. : 00 33 1 45 71 04 34
www.cauriseditions.fr
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise