Madagascar : la cartographie de la victoire d’Andry Rajoelina illustre des clivages anciens

La victoire d’Andry Rajoelina à la présidentielle s’appuie sur l’influence du candidat victorieux dans les régions côtières, tandis que son rival domine traditionnellement les « hautes terres ». Un clivage géographique de l’électorat malgache qui remonte loin…

Andry Rajoelina a été élu président de la République de Madagascar selon les résultats provisoires de la Ceni. © Kabir Dhanji/AP/SIPA

Andry Rajoelina a été élu président de la République de Madagascar selon les résultats provisoires de la Ceni. © Kabir Dhanji/AP/SIPA

Publié le 28 décembre 2018 Lecture : 4 minutes.

En matière électorale, c’est un peu le derby malgache : les régions côtières contre les hautes terres, au centre de la Grande Île. Comme en 2002 ou en 2013, ces grandes aires géographiques n’ont pas élu le même président.

Au plan national, Andry Rajoelina a recueilli 55,66% des suffrages exprimés, contre 44,34% pour Marc Ravalomanana – selon les résultats provisoires annoncés le 27 décembre. Mais pour comprendre la victoire de Rajoelina, il faut analyser une division géographique du vote qui recoupe en partie un clivage ethnique ancien.

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