Présidentielle en RDC : l’abbé Donatien Nshole, la voix de l’Église

Pour l’élection du 30 décembre, l’Église catholique a mis sur pied un dispositif inédit : ses quelque 40 000 observateurs doivent lui permettre de centraliser tous les résultats. Si ces données révèlent une fraude, l’abbé Donatien Nshole devra s’exprimer. Sera-t-il prêt à aller au bras de fer ?

L’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, en décembre 2016 pendant les négociations qui ont débouché à l’accord de la Saint-Sylvestre en RDC (photo d’illustration). © John Bompengo/AP/SIPA

L’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, en décembre 2016 pendant les négociations qui ont débouché à l’accord de la Saint-Sylvestre en RDC (photo d’illustration). © John Bompengo/AP/SIPA

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 29 décembre 2018 Lecture : 4 minutes.

Dans le vaste bureau de l’abbé Donatien Nshole, la climatisation tourne à plein régime sans pour autant refroidir ses nerfs. Depuis le report de l’élection présidentielle dans quatre circonscriptions (Beni, Beni-ville, Butembo et Yumbi), le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ne mâche plus ses mots. « Les raisons avancées, comme l’épidémie d’Ebola, ne me convainquent pas, assure-t-il à Jeune Afrique. Les gens étaient bien plus exposés pendant la campagne. Je n’exclus pas qu’il y ait un agenda caché derrière cela ».

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