« Beaucoup de femmes voilées ont compris qu’elles devaient rayonner dans la sphère publique »

À l’heure où la position des femmes d’Ennahdha est scrutée autour des discussions sur la loi sur l’héritage en Tunisie, Jeune Afrique s’interroge sur la façon dont les musulmanes peuvent concilier défense de leurs droits et attachement à la religion. Éléments de réponse avec la chercheuse Malika Hamidi.

La spécialiste du féminisme musulman Malika Hamidi. © DR

La spécialiste du féminisme musulman Malika Hamidi. © DR

DSC_4983 copie

Publié le 15 janvier 2019 Lecture : 8 minutes.

Des Tunisiennes voilées du drapeau national prient devant la mosquée Zitouna, à Tunis, le 8 août 2013. © Hassene Dridi / AP / SIPA
Issu du dossier

Tunisie : être femme et islamiste

Le Parlement débattra prochainement d’un projet de loi instaurant l’égalité entre les sexes en matière de succession. Pour les cadres dirigeantes et les élues d’Ennahdha, ce sera l’heure de vérité.

Sommaire

Spécialiste du féminisme musulman en Europe francophone, Malika Hamidi est docteur en sociologie de l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) et chercheuse associée au laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs Afrique/diasporas (Laspad) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, au Sénégal. Auteur de l’ouvrage « Un féminisme musulman, et pourquoi pas ? » (Editions de l’Aube, 2017), elle revient pour Jeune Afrique sur ce phénomène et son développement.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

Des Tunisiennes tiennent une pancarte lors d’une manifestation pour demander l’égalité entre hommes et femmes à Tunis (Tunisie), le 10 mars 2018 (image d’illustration). © Hassene Dridi/STR/AP/SIPA

Tunisie : cinquante nuances de féminisme