Londres donne l’exemple
La Halde a retenu dix-sept critères de discrimination : âge, sexe, origine, situation de famille, orientation sexuelle, murs, caractéristiques génétiques, appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une race, apparence physique, handicap, état de santé, patronyme, opinions politiques, convictions religieuses, activités syndicales. C’est plus que tous ses voisins européens. Mais si l’on se réfère au budget et aux effectifs consacrés à la tâche, le Royaume-Uni est loin devant. Son action coûte chaque année 77,5 millions d’euros (2e, la Hongrie a débloqué une enveloppe de 14,5 millions, contre 10,7 à la France, classée 3e). Et elle mobilise 665 personnes, contre 175 pour la Grèce, 2e sur ce plan, 112 pour la Belgique, 3e et 66 pour la France, 5e).
Même primauté du Royaume-Uni en ce qui concerne l’antériorité de la lutte : la Commission britannique pour l’égalité des chances a été créée dès 1975 ; la Commission pour l’égalité raciale dès 1976. Sur ce plan, la France est bonne dernière (2004), même si elle fait toujours mieux que l’Allemagne, le Luxembourg ou l’Espagne, qui ne disposent pas encore de structures dédiées.
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