Sombres perspectives pour Africom

Publié le 26 mai 2008 Lecture : 1 minute.

Lancé avec fracas il y a moins d’un an, le projet américain d’un commandement militaire spécifiquement dédié à l’Afrique est pour ainsi dire gelé. Devant le refus quasi généralisé des pays africains d’accueillir le QG d’Africom et la gêne de l’Allemagne, qui ne tient pas à voir cette création controversée s’éterniser sur son sol, le Pentagone songe sérieusement à rapatrier cette structure quasi virtuelle aux États-Unis. Quant à l’avenir d’Africom, dont la mission à la fois militaire, humanitaire et diplomatique n’a jamais brillé par sa lisibilité aux yeux des parlementaires américains (républicains comme démocrates), il est incertain. Ne serait-ce que parce que ses principaux promoteurs au sein de l’administration Bush, et notamment la secrétaire d’État adjointe à la Défense, Theresa Whelan, devront quitter leurs postes en cas de victoire de Barack Obama.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires