Patassé amnistié
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L’accord de paix entre le gouvernement centrafricain et l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), signé le 9 mai à Libreville, prévoit l’adoption d’une loi d’amnistie générale et l’abandon de toutes les poursuites judiciaires en cours contre les protagonistes de la crise politique.
Ces mesures concernent les chefs de mouvements rebelles, mais surtout Ange-Félix Patassé, aujourd’hui exilé à Lomé. En 2006, le prédécesseur de François Bozizé a été condamné par contumace à vingt ans de travaux forcés pour « faux et usage de faux ». Or tous les acteurs de la crise centrafricaine doivent pouvoir bénéficier de la future loi sur la concorde nationale, dans la mesure où la nature du dialogue politique « inclusif » implique la participation de tous. Le dialogue, qui réunira pouvoir, opposition non armée, société civile et ex-rébellions, devrait se tenir en juin.
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