Lutte contre la corruption en Tunisie : deux tiers des déclarations de patrimoine non effectuées

L’Instance de lutte contre la corruption (Inlucc) n’a reçu qu’un tiers des déclarations de patrimoine attendues fin 2018. Certains élus ne se sont pas prêtés au jeu, alors même que cette initiative était censée restaurer leur image. S’ils n’honorent pas le délai supplémentaire accordé, ils pourraient faire l’objet de poursuites.

Le premier ministre tunisien, Youssef Chahed, face à l’Assemblée. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Le premier ministre tunisien, Youssef Chahed, face à l’Assemblée. © Hassene Dridi/AP/SIPA

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Publié le 10 janvier 2019 Lecture : 5 minutes.

La liste des personnalités appelées à détailler leur patrimoine est longue : président, ministres, conseillers, députés, élus municipaux, responsables de partis, hauts fonctionnaires, agents de la fonction publique, magistrats, juges, journalistes, membres des instances nationales, agents des douanes, contrôleurs des entreprises publiques, présidents d’associations et de syndicats… L’instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) a pour l’instant reçu 119 000 déclarations. Soit à peine plus d’un tiers des 350 000 dossiers attendus.

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