Maroc : la police démantèle une « cellule » liée à Daech, trois semaines après l’acte terroriste d’Imlil

Les autorités marocaines ont annoncé mardi 8 janvier le démantèlement d’une « cellule terroriste » de trois membres, soupçonnée de préparer des attaques sous l’influence du groupe jihadiste État islamique (EI ou Daech, suivant son acronyme arabe).

Un homme du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), le « FBI marocain », en octobre 2017 à Rabat. © DR / Image mise à disposition par le BCIJ

Un homme du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), le « FBI marocain », en octobre 2017 à Rabat. © DR / Image mise à disposition par le BCIJ

Publié le 8 janvier 2019 Lecture : 1 minute.

Les suspects, des « partisans » de l’EI âgés entre 18 et 31 ans, planifiaient des « opérations terroristes dans le royaume, après l’acquisition de compétences en matière de fabrication d’explosifs et de substances toxiques », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

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Ils ont été arrêtés dans la région de Nador (nord-est) par le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ, unité de police notamment spécialisée dans l’antiterrorisme), a ajouté le département d’Abdelouafi Laftit. L’opération a permis la saisie d’appareils électroniques, d’armes blanches, de fusils de chasse, d’uniformes militaires et de « manuscrits faisant l’apologie de l’idéologie extrémiste », selon les autorités.

22 arrestations après l’attentat d’Imlil

Le démantèlement de cette « cellule » intervient trois semaines après l’assassinat de deux touristes scandinaves près d’Imlil, dans le centre du Maroc, dans un acte qualifié de « terroriste » par Rabat. 22 personnes ont été arrêtées en lien avec ces meurtres, dont les quatre principaux suspects et un Hispano-Suisse « imprégné de l’idéologie extrémiste », selon les autorités.

Les principaux suspects appartenaient à une cellule inspirée par l’idéologie de l’EI, mais « sans contact » avec ses cadres en Syrie ou en Irak, selon le BCIJ. Le royaume, qui revendique une politique très active en matière de lutte antiterroriste, avait auparavant été meurtri par des attaques à Casablanca (33 morts en 2003) et à Marrakech (17 morts en 2011).

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