Présidentielle en RDC : entre suspense insoutenable et tractations de dernière minute
Qui d’Emmanuel Ramazani, Félix Tshisekedi ou Martin Fayulu l’a emporté ? La tension est montée d’un cran mardi soir, neuf jours après la tenue de la présidentielle. Le suspense est total, alors que d’ultimes tractations sont en cours.
![Des forces de sécurité congolaises, à proximité des locaux de la ceni, à Kinshasa, dans la nuit du 8 au 9 janvier 2018. © Jerome Delay/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/01/09/sipa_ap22288792_000010.jpg)
Des forces de sécurité congolaises, à proximité des locaux de la ceni, à Kinshasa, dans la nuit du 8 au 9 janvier 2018. © Jerome Delay/AP/SIPA
![Félix Tshisekedi, quelques instants après la proclamation de sa victoire par la Ceni, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2019. © REUTERS/Olivia Acland](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/01/10/2019-01-10t075454z_711243587_rc1f117a4400_rtrmadp_3_congo-election-tshisekedi.jpg)
Présidentielle en RDC : l’alternance, et après ?
Après deux années d’une crise politique ouverte en décembre 2016, la RDC a renoué avec les urnes. Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur par la Ceni, devant Martin Fayulu et Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila. Une victoire accueillie entre joie et contestations.
« Le pays se retrouve aujourd’hui comme un véhicule sur un cric. Au moindre faux mouvement, il peut basculer dans un sens comme dans l’autre. » Puisée dans le vocabulaire automobile, la métaphore de ce quado kinois, entendez réparateur de pneus, illustre bien le climat d’incertitude qui prévaut en RDC dans l’attente de la publication des résultats. « Qu’adviendra-t-il après l’annonce des résultats provisoires de la présidentielle du 30 décembre dernier ? » s’interroge, visiblement inquiet, le quadragénaire. Ce père de famille, qui se définit comme un « débrouillard survivant au jour le jour », n’est pas le seul à redouter la publication du verdict des urnes.
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![Félix Tshisekedi, quelques instants après la proclamation de sa victoire par la Ceni, dans la nuit du 9 au 10 janvier 2019. © REUTERS/Olivia Acland](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/01/10/2019-01-10t075454z_711243587_rc1f117a4400_rtrmadp_3_congo-election-tshisekedi.jpg)
Présidentielle en RDC : l’alternance, et après ?
Après deux années d’une crise politique ouverte en décembre 2016, la RDC a renoué avec les urnes. Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur par la Ceni, devant Martin Fayulu et Emmanuel Ramazani Shadary, le dauphin de Joseph Kabila. Une victoire accueillie entre joie et contestations.
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