La course aux minerais
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
En marge de la quatrième conférence Japon-Afrique (Ticad), qui se tient à Yokohama du 28 au 30 mai avec une participation record de chefs d’État venus du continent (voir p. 38), les autorités nippones entendent multiplier les accords bilatéraux dans un domaine précis : celui de l’accès aux minerais précieux.
Dernier pays africain en date (avec le Mali et le Malawi) où le Japon a ouvert, en 2008, une ambassade, le Botswana est l’exemple type de cette préoccupation. L’ambassadeur qui vient d’être nommé à Gaborone, Ryoichi Matsuyama, n’est pas un diplomate mais un ancien dirigeant de la firme Mitsui, spécialisée dans la chasse aux matières premières rares. Objectif : le platine, le cobalt et le nickel, indispensables aux industries de pointe japonaises et dont le sous-sol botswanais est pourvu. En échange d’un accès privilégié aux mines, le Japon fournit gratuitement la technologie spatiale nécessaire afin de détecter les gisements encore inexploités.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Côte d’Ivoire : le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, des amitiés au cœur du pouvoir
- Alice Riouall, la Burkinabè qui exporte ses mangues séchées en Europe
- Au Kenya, après Ruto, c’est au tour des gouverneurs de rendre des comptes
- Dans l’est de la RDC, la Monusco partie pour rester ?
- Requins à Agadir, orques à Gibraltar, le littoral marocain est-il vraiment envahi ?