[Tribune] Le Gabon doit marquer le « coup »

Visé par une tentative de coup d’État début janvier, le Gabon devrait se servir de cet événement comme catalyseur d’une nouvelle dynamique politique, selon Oswald Padonou.

Des gardes postés devant les bâtiments du gouvernement à Libreville, le 6 septembre 2016. © STR/AP/SIPA

Des gardes postés devant les bâtiments du gouvernement à Libreville, le 6 septembre 2016. © STR/AP/SIPA

PADONOU-Oswald
  • Oswald Padonou

    Docteur en sciences politiques. Enseignant et chercheur en relations internationales et études de sécurité

Publié le 15 janvier 2019 Lecture : 4 minutes.

Lundi 7 janvier 2019… L’Afrique se réveille avec l’annonce d’un coup d’État au Gabon qui finalement a tout d’un simple coup d’éclat. Aux commandes de sa minuscule troupe, le lieutenant Kelly Ondo Obiang a eu le loisir d’annoncer des « mesures » sur les ondes de la radio nationale avant d’être appréhendé.

Jusqu’ici détenue par le Burkina Faso pour l’hallucinante tentative de putsch du général Gilbert Diendéré, en 2015, la palme du « coup d’État le plus bête du monde » revient désormais au Gabon, selon de nombreux internautes. C’est dire si l’opinion africaine a rigolé de ce fameux coup… mais pas l’Union africaine (UA).

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