[Tribune] Le Gabon doit marquer le « coup »
Visé par une tentative de coup d’État début janvier, le Gabon devrait se servir de cet événement comme catalyseur d’une nouvelle dynamique politique, selon Oswald Padonou.
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Oswald Padonou
Docteur en sciences politiques. Enseignant et chercheur en relations internationales et études de sécurité
Publié le 15 janvier 2019 Lecture : 4 minutes.
Lundi 7 janvier 2019… L’Afrique se réveille avec l’annonce d’un coup d’État au Gabon qui finalement a tout d’un simple coup d’éclat. Aux commandes de sa minuscule troupe, le lieutenant Kelly Ondo Obiang a eu le loisir d’annoncer des « mesures » sur les ondes de la radio nationale avant d’être appréhendé.
Jusqu’ici détenue par le Burkina Faso pour l’hallucinante tentative de putsch du général Gilbert Diendéré, en 2015, la palme du « coup d’État le plus bête du monde » revient désormais au Gabon, selon de nombreux internautes. C’est dire si l’opinion africaine a rigolé de ce fameux coup… mais pas l’Union africaine (UA).
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