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Publié le 26 avril 2004 Lecture : 3 minutes.

Présent à l’esplanade Bourguiba
Dans votre article sur la cérémonie d’inauguration de l’esplanade Habib-Bourguiba à Paris (J.A.I. n° 2257), vous avez oublié de mentionner ma présence. En tant qu’ancien ministre du président Habib Bourguiba, j’ai en effet eu l’honneur d’être invité par le maire de Paris à assister à la cérémonie.
Réponse :
Nous profitons de votre lettre pour signaler le nom d’autres personnalités présentes (tout en précisant que nous ne pouvons être exhaustifs compte tenu du très grand nombre d’invités) : Mohamed Ali Bouleymane, Noureddine Ketari, Ali Mezghani, Mohamed Yalaoui, Moncef Zaafrane, Ahmed Zoghlami.

Quelles lois régissent la guerre ?
Dans l’éditorial du J.A.I. n° 2255, B.B.Y. explique que le meurtre du cheikh Yassine « a été commis de sang-froid, après délibération (et vote) par le gouvernement d’un pays démocratique » et que l’État d’Israël a violé « les règles et conventions internationales ». J’aimerais savoir s’il existe vraiment des lois internationales sur la guerre et, si oui, quelles sont-elles ?
Réponse : Il existe effectivement des lois internationales régissant la guerre. Ce sont les quatre conventions signées le 12 août 1949 à Genève (Suisse). Elles protègent les civils, les lieux publics, les combattants blessés, les biens culturels, l’environnement… en temps de guerre. En un mot, ces conventions tendent à faire de la guerre une affaire entre forces armées belligérantes. Mais même entre les troupes ennemies, tous les coups ne sont pas permis. L’usage d’armes chimiques ou bactériologiques, de gaz asphyxiants, de mines antipersonnel, de substances comme le napalm est, par exemple, interdit.
Dans le cas précis du cheikh Yassine, son élimination viole les lois et usages de la guerre. Pour trois raisons. La première est que les assassinats ciblés sont des crimes de guerre, formellement proscrits. La deuxième est que l’ex-leader du Hamas a été atteint à la sortie d’une mosquée, un lieu public protégé, avec ses environs immédiats, de tout acte de belligérance. La dernière est relative à une vieille coutume internationale selon laquelle on ne tue pas le leader d’une puissance ennemie. Même Hitler, au cours de la Seconde Guerre mondiale, n’a pas été physiquement visé par les Alliés.

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Arabes, ressaisissons-nous !
Je félicite B.B.Y. pour l’analyse réaliste et intelligente qu’il développe dans son éditorial intitulé « Le grand dessein » (J.A.I. n° 2253). Il écrit : « Les Arabes n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes : si le Moyen-Orient n’était pas devenu sous leur direction et de leur fait « l’homme malade » de cette partie du monde, les Américains n’auraient eu ni la tentation ni la possibilité de venir s’en occuper. » Cette analyse est valable pour un grand nombre de nos pays. Le monde arabe retrouvera-t-il un jour une place parmi les grands ?

Enrayer la fuite des cerveaux
Nombreux sont les jeunes Africains, diplômés ou non, qui tentent, à tout prix, de s’évader de leur pays pour accéder au « paradis » européen. Les autorités observent cette tragédie sans broncher, oubliant que si ces jeunes ne reviennent pas en Afrique, cela accentuera le désordre économique et le sous-développement. L’Afrique a besoin d’eux !

Le Tchad n’est plus en guerre
Tchadien et étudiant en télécommunications au Bénin, je suis choqué que le nom de mon pays soit encore si souvent associé à la guerre. Au Tchad, la hache de guerre est bel et bien enterrée. Désormais, on y parle de paix, de pétrole et de développement.

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