Place au diesel
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Premier fabricant mondial de moteurs à explosion, avec 17 millions d’unités montées sur ses voitures, motos et équipements de jardin, Honda restait cantonné aux moteurs à essence. Mais, il y a trois ans, soucieux de se développer significativement sur certains marchés, dont l’Europe et l’Afrique du Nord, il proposa une version diesel de la Civic, avec un moteur d’origine Isuzu. Aujourd’hui, Honda franchit un pas de plus en proposant son propre moteur diesel sur l’Accord.
Et d’emblée, le constructeur japonais s’impose comme un maître. Son moteur à rampe commune de 2,2 litres est en tous points excellent. La rampe commune, il est vrai, vient de chez Bosch, qui équipe plus de 80 % des moteurs diesels modernes. Souple, silencieux, exempt de vibrations, ce moteur est puissant et, surtout, « coupleux ».
On connaît les qualités de l’Accord en termes de comportement routier, d’équipements et de confort. On regrettera simplement que la boîte de vitesses n’ait que cinq rapports. Une sixième vitesse aurait été bienvenue sur voie rapide, le moteur étant capable de tourner à bas régime sans perdre de son brio. Le confort y aurait encore gagné.
Pour le reste, l’Accord diesel reçoit les mêmes équipements et finitions que les modèles à essence, c’est-à-dire que Honda reste fidèle à sa stratégie : ne proposer que du haut de gamme. De ce point de vue, le constructeur japonais ne pouvait rester plus longtemps hors du marché du diesel, car aujourd’hui haut de gamme est synonyme de diesel.
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