Côte d’Ivoire : trafic en hausse en 2018 pour le port d’Abidjan

Le trafic au port d’Abidjan, qui représente 90 % des échanges extérieurs de la Côte d’Ivoire, a augmenté en 2018 de 6 %, pour atteindre plus de 24 millions de tonnes, a annoncé lundi à Abidjan son directeur, Hien Sié.

Terminal à conteneurs du port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 2016. © Jacques Torregano/JA

Terminal à conteneurs du port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 2016. © Jacques Torregano/JA

Publié le 14 janvier 2019 Lecture : 1 minute.

« Cette croissance s’explique par le dynamisme de l’économie nationale dont le taux de croissance de 7,7 % en 2018 a des répercussions au niveau des activités portuaires » a souligné Hien Sié, annonçant l’inauguration en février d’une importante installation pour doper cette croissance.

Le trafic vers les pays de l’hinterland, dépourvus de façade maritime (Burkina Faso, Mali, Niger..) et dont les marchandises transitent par le Port Autonome d’Abidjan (PAA), a connu de son côté une « baisse importante, liée aux économies de ces pays » en 2018, alors que le trafic avait progressé de 3% en 2017.

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Le PAA a entamé depuis 2015 des travaux de développement et de modernisation. La passe d’entrée du canal de Vridi (terminé en 1950) qui mène de la mer au port va être approfondie. Les travaux du canal de Vridi devraient être inaugurés à la mi-février prochain, pour relancer le trafic de transbordement en baisse, le PAA n’étant pas en mesure d’accueillir les grands navires.

Deuxième terminal en construction

« Après cette inauguration, le PAA accueillera en 2019 les plus grands navires de 348 mètres contre 250 mètres actuellement », s’est félicité Hien Sié.

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Un deuxième terminal capable d’accueillir les plus grands porte-conteneurs, pour un coût global de 1 000 milliards de francs CFA (1,52 milliard d’euros) est en construction. La Banque mondiale avait appelé les autorités ivoiriennes à investir pour « abaisser les coûts de transport », soulignant le besoin d’améliorer la performance des ports ivoiriens. Comparé au Ghana, le coût d’un conteneur transitant par le port d’Abidjan est 59 % plus élevé à l’export et 44 % plus élevé à l’import, pointait du doigt la Banque mondiale, qui estimait que le port souffrait d’un « manque de concurrence dans l’exploitation de ses terminaux ».

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