Un retard très relatif

Publié le 26 mai 2003 Lecture : 1 minute.

Les grandes banques internationales sont devenues si puissantes qu’on oublie qu’elles étaient, encore récemment, sous la coupe de leurs États d’origine, étroitement contrôlées par des mesures comme l’encadrement du crédit ou les dépôts forcés à la Banque centrale. Le change était étroitement surveillé et les transferts d’argent soumis à autorisation préalable.
« Bâle I », l’accord international qui institua les règles prudentielles pour toutes les banques occidentales, fut signé en 1988, sous l’égide de la Banque des règlements internationaux. Laquelle promet un « Bâle II » sous la pression du G8, nouvel accord qui devrait être conclu prochainement. Les banques africaines ont été libéralisées et soumises à des règles prudentielles entre 1990 et 1995, soit deux à sept ans après leurs homologues européennes.

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